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Végétariens : un risque plus élevé de dépression

Par Philippe Berrebi

Ils soignent leur santé, mais pas leur moral. Les végétariens ont deux fois plus de risque de faire une dépression que les autres. Ce n’est pas le mode de vie qui est en cause, mais bien leur alimentation. En excluant la viande des repas, les adeptes du légume s’exposent à des carences en vitamines et minéraux. Ce lien entre alimentation et troubles de l’humeur est confirmé par une étude publiée dans le Journal of Affective Disorders et que détaille le Huffpost.
Les chercheurs britanniques de l’université de Bristol ont suivi le comportement alimentaire de 10 000 participants dont 350 végétariens. Près de 50 % des véganes « excluent les produits d'origine animale comme le lait, le miel et les œufs et 7 % des végétariens présentaient une carence en vitamine B12 », résume le site.
Or, cette vitamine est un "carburant" indispensable pour le cerveau et pour la régulation de l'humeur. Elle est présente dans la viande, mais très peu dans les légumes ou les produits laitiers.

Carence en vitamine B12, mais excès d’oméga-6. Les scientifiques ont, en effet, constaté que les végétariens consommaient beaucoup de noix qui contiennent cet acide gras en quantité. A la différence des oméga-3, présents dans les poissons gras, les oméga-6 augmentent le risque d’inflammations et de troubles de l’humeur. Pour compenser ce déséquilibre, propose le Huffpost, les végétariens devraient plutôt se tourner vers « les graines de lin, graines de chia écrasées ou moulues, dans la mâche, les amandes, l'huile de colza et l'huile de chanvre. »

Au-delà de l'équilibre alimentaire, cette étude montre avant tout que les végétariens souffrent souvent d’une carence en informations nutritionnelles !