La pop star s’était faite rare depuis l’été. Mais ce n’est ni pour son dernier album, ni pour son prochain film que Selena Gomez fait de nouveau les gros titres. Cet été, la jeune Américaine a subi une greffe de rein. En cause : le lupus dont elle souffre. Porte-parole de la maladie, la chanteuse en a fait l’annonce sur son compte Instagram dans un long message.
Difficile de passer inaperçue quand 123 millions d’internautes suivent votre activité au quotidien. L’absence de Selena Gomez a donc été remarquée. Mais la chanteuse de 25 ans ne s’en cache pas. Dès 2015, elle a révélé souffrir d’un lupus. Cette maladie auto-immune, encore méconnue, se caractérise par des atteintes cutanées mais aussi au niveau des organes. Le rein, notamment, peut être fortement détérioré.
C’est justement de ce type d’atteinte qu’a souffert la chanteuse américaine. Découverte qu’elle détaille dans un post Instagram. « J’ai découvert que j’avais besoin d’une transplantation rénale à cause de mon lupus, et j’étais en convalescence », détaille-t-elle pour expliquer son silence prolongé.
L’artiste peut remercier son amie, Francia Raisa, qui pose sur la photographie partagée sur les réseaux sociaux. C’est, en effet, cette jeune femme qui a donné son rein en vue de la greffe. « Elle m’a donné le meilleur cadeau qu’on puisse imaginer, elle s’est sacrifiée en me donnant son rein », écrit Selena Gomez.
Un appel aux dons
La chanteuse profite aussi de son expérience pour inciter ses fans à aider la recherche. Elle les invite à réaliser un don auprès d’une association sur le lupus. Cette dernière a saisi l’occasion pour relayer l’appel aux dons, dans un tweet reconnaissant.
Comme nombre de maladies auto-immunes, le lupus se caractérise par une agression de l’organisme contre lui-même. Ses causes et ses mécanismes sont encore mal identifiés, d’où l’intérêt de poursuivre la recherche.
La Lupus Research Alliance est en première ligne à ce sujet. Elle met actuellement en place un essai clinique qui vise à limiter les atteintes rénales chez les patients. L’objectif : faciliter la détection des néphrites à l’aide de technologies moins invasives, et définir les traitements qui évitent l’évolution vers une insuffisance rénale.