Pour des raisons différentes, la Belgique séduit les Français. Il y a ceux qui sont attirés par des conditions fiscales avantageuses, ceux qui veulent être accompagnés médicalement pour leur fin de vie et les étudiants en médecine et dentaire qui souhaitent contourner l’obstacle du numérus clausus des facultés françaises. Dès la fin de leurs études, 95 % d’entre eux reviennent exercer en France.
Alors, notre voisin compte bien limiter cet afflux touristique d’un genre particulier. A la rentrée 2017, le quota a été fixé à 30 % d’étudiants étrangers. Ainsi, note Le Monde, ils sont 62 étudiants non résidents « à avoir passé avec succès l’examen d’entrée aux études de sciences médicales et dentaires en Fédération Wallonie-Bruxelles ». Preuve de l’efficacité du dispositif mis en place par les autorités belges.
Avant le 1er août, relève le quotidien, 3 473 candidats résidents et non résidents s’étaient inscrits à l’examen. Un étudiant sur cinq l’a passé avec succès, soit un taux de réussite (20 %) comparable à celui de la France. Les non-résidents, eux, sont bien au-dessous de cette moyenne, 12 % en médecine, 6 % en dentaire.
La ministre fédérale de la santé, Maggie De Block, s’est félicitée de l’efficacité du nouvel examen en soulignant, rapporte le journaliste, que « la réduction drastique du nombre d’étudiants admis dans la filière médicale va doper la qualité de la formation qui leur est prodiguée. »