Le chikungunya continue de se propager dans le Var. Au 22 septembre, 11 cas autochtones ont été identifiés dans ce département du Sud de la France, a indiqué l’Institut de veille sanitaire (InVS) dans son dernier bulletin.
Les premiers cas ont été recensés dans le village du Cannet-des-Maures au mois d'août. D'après les dernières analyses, 7 cas ont été confirmés et 2 sont suspectés. Toutes ces personnes vivent dans le même quartier.
A la mi-septembre, 2 autres cas ont été confirmés en laboratoire. Ces deux habitants de la commune de Taradeau, située à 10 km du Cannet-des-Maures, constituent un 2e foyer de transmission. « Un lien épidémiologique entre ces deux foyers a été établi par les investigations », a précisé l’InVS.
L’agence sanitaire a indiqué, par ailleurs, que depuis le 1er mai dernier, 111 cas de dengue ont été importés en métropole, ainsi que 9 cas de Zika et 2 de chikungunya.
Eradication du moustique
Ces maladies infectieuses sont transmises par la piqûre du moustique Aedes albopictus, surnommé le moustique tigre. Ce nuisible est présent en France depuis 2004, en particulier dans le sud de la métropole. Selon les derniers signalements, il aurait élu domicile dans 33 départements. « Dans ces départements, il existe un risque de transmission autochtone du virus lorsque des personnes infectées sont de retour de voyage dans des pays où le virus circule », a expliqué l’InVS.
Aussi, les lieux de résidence des personnes infectées, ainsi que leur voisinage et les lieux qu’elles ont fréquentés sont immédiatement démoustiqués après le signalement.
Le département du Var est confronté pour la 2e fois à un épisode de transmission autochtone de chikungunya. Il s’agit du 3e pour la métropole. En outre, 6 épisodes de transmission autochtone de dengue depuis 2010 ont été enregistrés.
