Des vasodilatateurs, du tamoxifène, du Buflomédil, la présence de ces médicaments peut être utile dans une armoire à pharmacie mais beaucoup moins dans des bouteilles d’eau. Et pourtant une étude de 60 millions de consommateurs menée conjointement avec la Fondation France Libertés montre que 10% d’ente elles contiendrait ces types de produit. Des traces de Bishénol A oet même d’un désherbant interdit depuis 2001 ont même été retrouvées dans une eau minérale, précise une dépêche AFP reprise par vos journaux.
« Il n’y a pas d’inquiétude sur la qualité de la ressource globale », prévient d’emblée Thomas Laurenceau, rédacteur en chef de 60 millions de consommateurs. On est dans l’ordre du millième de micron, c’est vraiment minuscule ».
Les analyses ont porté sur 47 bouteilles d’eau, trois bonbonnes d’eau et une dizaine d’échantillons d’eau du robinet prélevés dans trois départements. » Elles ont été réalisées à deux reprises et ont donné à chaque fois les mêmes résultats.
L’enquête ne met pas en cause les embouteilleurs mais pose un problème plus global sur « la pureté originelle imposée par la règlementation des eaux minérales ». Pour le magazine, « la remise à plat des normes de qualité » prenant en compte les nouveaux polluants s’impose. « Il n’y a pas les bons et les mauvais, ajoute Thomas Laurenceau. Sur l’ensemble des marques, il y a un problème ».
Car, si tous les micropolluants sont présents en très faibles teneurs, leur variété interroge les auteurs de l’étude sur les potentiels effets cocktail ».