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Dépistage

Poitiers : un cas de tuberculose au collège Isaac de l'Étoile

Par Antoine Costa

L'Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine annonce qu'une élève de troisième du collège Isaac de l'Étoile de Poitiers. Son état de santé n'est pas préoccupant.

eAlisa/epictura
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Une semaine seulement après la rentrée scolaire, une élève de troisième du collège Isaac de l'Étoile a dû s'absenter. Elle serait touchée par la tuberculose, d'après les informations de France-Bleu Poitou. Le Centre de lutte anti-tuberculeuse de la Vienne (CLAT86) a informé l'Agence régionale de Santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine. Elle a été placée sous traitement, et « son état de santé n'est pas préoccupant », d'après l'ARS.

« L'ARS et le CLAT ont décidé de mettre en place une procédure de dépistage des personnes ayant été en contact rapproché et prolongé avec la collégienne durant les 3 derniers mois, dont les élèves de sa classe », ajoute l'agence.

La tuberculose s'installe en Vienne

Elle précise également qu'a priori, ce nouveau cas de tuberculose dans la Vienne ne serait pas lié à l'épidémie qui sévit dans des écoles du département - particulièrement dans le Châtelleraudais - depuis le mois de mai, et le décès d'un enfant de 5 ans au CHU de Poitier. Il avait succombé des suites d'une méningoencéphalite d'origine tuberculeuse.

Les dépistages mis en place par l'ARS avaient par la suite révélés que d'autres enfants d'autres écoles étaient également contaminés. Une enseignante remplaçante, qui aurait contracté la maladie lors d'un voyage au Brésil, serait à l'origine de la diffusion de la maladie. 

Début septembre, l'ARS avait étendu le dépistage, en incluant des élèves enseignants qui sont rentrés en contact avec l'enseignante, ainsi que tous les établissements dans lesquels elle a pu exercer depuis 2015.

5 000 cas par an

La tuberculose est une maladie contagieuse qui se transmet par voie aérienne, parfois une simple toux ou un éternuement. Elle se manifeste par des symptômes respiratoires, ainsi que de la fièvre, des sueurs, un amaigrissement. Elle se soigne avec des antibiotiques.

La vaccination contre la tuberculose (BCG) n’est plus obligatoire en France depuis dix ans. Elle est seulement conseillée pour des personnes à risque, notamment celles en contact avec des populations en provenance de pays où les cas de tuberculose sont nombreux. Elle est proposée à tous les enfants qui auraient pu entrer en contact avec les trois enfants ou l’enseignante.

En France, près de 5 000 cas de tuberculose sont déclarés chaque année, faisant près de 400 morts. Un chiffre en baisse quasi constante depuis 2000.