Les recommandations de l'Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) qui demandait aux médecins prescripteurs de prescrire en première intention les pilules de 1ère et 2ème génération ont été écoutées. En effet, d'après une analyse des données d’utilisation au 1er mars 2013, issues du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) et de Celtipharm, la baisse des ventes des contraceptifs oraux combinés (COC) de 3ème et de 4ème génération se poursuit depuis le début de l’année: -34 % en février 2013 par rapport à février 2012.
Cette baisse s’accompagne d’une importante hausse de l’utilisation des COC de 1ère et 2ème génération: + 27 % en février 2013 par rapport à février 2012. « Ces données confirment que les médecins ont modifié leurs prescriptions dans le sens des recommandations adressées fin décembre par l’Ansm aux prescripteurs », se réjouit Dominique Maraninchi, directeur générale de l'Agence.
Enfin, sur la période décembre 2012–février 2013, une baisse des ventes de COC, toutes générations confondues, a été observée: -1% en décembre 2012 par rapport à décembre 2011 et - 2% en février 2013.
Mais l'Ansm rappelle que les COC toutes générations confondues représentent 80% des ventes de l'ensemble des contraceptiifs (81% en février 2012).
Pour les autres moyens de contraception, on observe à la fois une progression du recours aux implants et aux stérilets et un recul de l’utilisation des patchs et des anneaux contraceptifs oestroprogestatifs. Des données qui restent sous surveillance. Pour l’Ansm, « leur mise à jour périodique vise à éclairer de façon rétrospective la réalité de la situation en France et à évaluer de façon prospective l’impact des mesures déjà prises pour prévenir les risques ».