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Austalie

Une femme ménopausée à 23 ans va accoucher de jumeaux

Par Ambre Amias

La jeune femme, aujourd'hui âgée de 25 ans, a reçu des ovules de sa soeur. Elle attend un garçon et une fille.

vchalup2/Epictura

Acheter une maison et avoir des enfants. Tels étaient les projets d'un jeune couple australien, Amber et Chris. En 2014, la première étape était franchie, après qu'ils ont fait l'acquisition d'une maison. Mais pour la suite, tout s'est rapidement compliqué.

En 2015, Amber a commencé à ressentir des bouffées de chaleur, qui l'ont incitée à consulter un médecin. Le couperet tombe pour le couple : la jeune femme, alors âgée de seulement 23 ans, avait atteint la ménopause. Son taux de FSH signalait qu'elle ne pouvait plus avoir d'enfants de manière naturelle.

« Ça m'a fait un choc, raconte Amber au blog australien HouseofwhiteJe me souviens seulement d'avoir pleuré et crié en me demandant si j'allais pouvoir faire des enfants. »

De mal en pis

Ce n'était que le début d'une série d'espoirs déçus. Peu de temps après, un kyste de 7 cm a été repéré sur l'un de ses ovaires. Celui-ci a dû être retiré, et la jeune femme a commencé un traitement pour stimuler sa fertilité. Mais son autre ovaire restant ne semblait pas plus enclin à ovuler.

Le couple a donc tenté, sans succès, deux fécondations in vitro (FIV). Nouveau coup de massue, un second kyste a été repéré sur son deuxième ovaire, forçant les médecins à le retirer à son tour, ainsi que le tube utérin (trompe de Fallope). Amber se retrouvait donc sans ovaires, et avec un seul tube utérin. 

Une attente intenable

Sans se décourager, le couple a décidé de persévérer. La soeur d'Amber, Taylor, s'est alors jointe au projet, en décidant d'aider sa soeur. Elle lui a fait don de ses ovules. Mais, là encore, la première tentative de FIV a échoué. 

« Mentalement, physiquement, émotionnellement et financièrement, je ne pensais pas pouvoir poursuivre », se rappelle-t-elle. Mais trois mois plus tard, les trois personnes impliquées ont retenté le coup. « Les deux semaines d'attente étaient intenables, se souvient-elle. Un jour, j'avais l'impression que cela avait fonctionné, et le lendemain, j'avais l'impression d'un échec. » 

Finalement, la bonne nouvelle est tombée. Malgré les désagréments du début de grossesse, tout le monde, et Amber en premier, était ravi. D'autant plus en apprenant que la FIV avait tellement bien fonctionné qu'elle attendait non pas un enfant, mais des jumeaux : un garçon, et une fille.

Raconter son histoire est pour elle l'occasion de transmettre un message d'espoir à d'autres femmes qui, comme elle, après plusieurs échecs de FIV, commencent à désespérer.