C’est la première contamination depuis deux ans en France. Une personne a été diagnostiquée porteuse du virus du Nil occidental vendredi 20 octobre à Nice. D’après l’Agence Régionale de Santé, elle est aujourd’hui guérie et en bonne santé.
20 % de formes graves
Dans 80 % des cas, les personnes contaminées par le virus ne présentent aucun symptôme, selon l’Organisation mondiale de la santé. A l’inverse, lorsque la fièvre du Nil occidental est déclarée, elle peut évoluer en maladie neurologique mortelle. Elle devient, dans ce cas, la méningite du Nil occidental. L’OMS estime que seule 1 personne infectée sur 150 développe cette forme grave de la maladie.
Des oiseaux et un moustique
Le virus du Nil occidental est transmis par des moustiques, eux-mêmes contaminés par des oiseaux. L’homme est considéré comme un « hôte accidentel » de la maladie car il ne peut pas transmettre le virus.
L’ARS insiste sur la nécessité de mettre en place plusieurs mesures, notamment de contrôle et de restrictions temporaires pour les collectes de produits sanguins et les prélèvements d’organes des habitants des Alpes-Maritimes. Ainsi qu’une recherche d’autres cas dans les établissements de santé de la région qui ont un service d’urgences, et au laboratoire du CHU de Nice.
Des mesures de protection
Les habitants sont appelés à se protéger des piqûres de moustiques. Achat d’un diffuseur électrique pour l’intérieur de la maison, serpents insecticides pour l’extérieur ou répulsif cutané, plusieurs protections sont possibles.
D’après l’European Centre for Disease and Control, cité par l’ARS, plusieurs cas ont été signalés en Europe ces dernières semaines. Neuf en Roumanie, quatre en Italie, deux en Hongrie et un en Grèce.