120.000 personnes seraient atteintes par des maladies inflammatoires chroniques intestinales, comme la maladie de Crohn, en France. Des chiffres qui ont été en progression dans les dernières décennies. Face à cela, les traitements évoluent. L’efficacité des traitements par anti-TNF et par thiopurine a été prouvée. Mais des chercheurs ont prouvé que leur usage peut accroître le risque de lymphome.
La combinaison des deux traitements: un autre facteur de risque
L’étude a été publiée dans le Journal of American Medical Association. Elle s’est intéressée à 189 289 patients, qui ont été suivi pendant 6 ans en moyenne. Certains ont eu un traitement aux anti-TNF, d’autres à la thiopurine, certains ont pris les deux traitements. Les chercheurs ont constaté que le risque d’avoir un lymphome était plus important pour les personnes qui ont eu un traitement. Un risque plus grand encore pour ceux qui prenaient les deux médicaments en même temps. Pour les scientifiques, les résultats de cette étude montrent qu’il faut rester vigilant face aux traitements. Une réflexion sur les avantages et inconvénients semble importante pour le bien-être des patients.