Le cancer du col de l’utérus est associé au décès de 1100 femmes par an en France malgré le dépistage. Il est associé à un certain nombre de facteurs de risque dont l’infection à papillomavirus qui se contracte lors des rapports sexuels.
Une nouvelle avancée
Une étude publiée dans la revue médicale américaine Obstetrics and Gynecology révèle que le port d’un stérilet pourrait réduire d’un tiers le risque d’avoir un cancer du col de l’utérus.
Les auteurs de ce rapport se sont appuyés sur 16 études réalisées sur plus de 12 000 femmes partout dans le monde. Les résultats ont été au-delà de leurs espérances. « Nous avons été vraiment surpris par l’ampleur de la réduction du risque », explique Victoria Cortessis, l’une des principales co-auteures.
« La possibilité qu’une femme puisse réduire son risque de cancer du col de l’utérus en choisissant ce mode de contraception pourrait potentiellement avoir un très grand impact sur la fréquence de ce cancer ».
Poursuivre les recherches pour mieux comprendre les résultats
Les chercheurs ont encore du mal à comprendre comment le stérilet réduit le risque de cancer. D’après eux, il est possible qu’il stimule une réponse du système immunitaire qui aiderait à combattre des infections responsables du cancer.
D’autres recherches doivent être désormais menées sur le sujet. Pour l’heure, les experts tempèrent les résultats : il est encore prématuré de recommander à un plus grand nombre de femmes d’utiliser un stérilet pour se protéger du cancer du col de l’utérus.