importante de mortalité par infection.
Il existe des circonstances propices à la pneumonie sur lesquels il paraissait possible d'agir.
Et d’abord et toujours lorsqu’il s’agit des poumons, le tabac… Un tabagisme important favorise les pneumonies, mais cet effet défavorable diminue significativement à partir de la deuxième année de sevrage ; une vraie motivation à l’arrêt. Une consommation importante d’alcool facilite également la survenue des infections pulmonaires chez les hommes.
On connaît mieux aujourd’hui les changements brutaux de température sur le lieu de travail : multiplient par près de 3 le risque. Nos anciens connaissaient bien et craignaient, à juste titre, les conséquences d’un mauvais vent froid sur un corps en sueur, ce qu’ils appelaient un « chaud-refroidi »… On sait aujourd’hui pourquoi : les recherches sur l'homme et l'animal ont montré que l’inhalation d’air froid entraînait en effet un refroidissement de l’intérieur du nez, et que cette baisse de température nasale suffisait à inhiber les défenses respiratoires contre les infections.
Dans les circonstances favorables à la pneumonie, il faut ajouter la cohabitation avec plus de dix personnes constitue également un facteur favorisant, tout comme le fait de vivre avec des enfants ou au contact d’animaux de compagnie. L’état des dents est aussi un facteur favorisant important. Une visite chez le dentiste dans le mois précédent est associée à une baisse de 30% du risque d’infection pulmonaire,
Mais au delà de toutes ces précautions il existe un moyen imparable de ne plus connaître cette situation désastreuse avec la pneumonie : une protection significative est obtenue par un geste simple : la vaccination contre la grippe et le vaccin contre le pneumocoque, le vrai responsable de la maladie. Un microbe qui est devenu, au cours des années, ultra résistant.