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Problèmes de thyroïde

Levothyrox : un nouveau médicament alternatif arrive début décembre

Par Chloé Savellon

La Direction générale de la santé (DGS) a annoncé vendredi la mise en place sur le marché d'un nouveau traitement alternatif au Levothyrox, prévue début décembre.

ALLILI MOURAD/SIPA
Après le scandale sanitaire qui a récemment secoué le Levothyrox, médicament prescrit contre les problèmes de thyroïde dont le récent changement de formule avait provoqué des effets indésirables chez de nombreux patients, un autre traitement alternatif devrait bientôt arriver en France. Ce nouveau médicament qui répond au nom de Thyrofix sera en vente à partir de la première semaine de décembre, a annoncé vendredi la Direction générale de la santé (DGS). 

Commercialisé par le laboratoire Unipharma, le Thyrofix représentera désormais le 5e traitement disponible pour soigner les patients malades de la thyroïde. Avant la crise, le Levothyrox occupait quasiment le monopole sur le marché du médicament français avec quelque 3 millions d'usagers. 

400 000 boîtes d'Euthyrox attendues d'ici fin décembre 

En plus du Thyrofix, deux autres alternatives au Levothyrox ont été mises sur le marché depuis le scandale : l’Euthyrox, médicament du laboratoire Merk (le même qui fabrique le Levothyrox) importé d'Allemagne et mis sur le marché le 16 octobre, et le L-Thyroxin Henning, commercialisé par le laboratoire Sanofi. "Depuis sa mise sur le marché le 16 octobre, plus de 300.000 boîtes ont été mises à disposition", indique la DGS à l'AFP. "D'ici la fin décembre, plus de 400.000 boîtes supplémentaires sont attendues", a rajouté la DGS en rappelant que L-Thyroxin Henning est "mis à disposition de manière pérenne" en France, contrairement à l'Euthyrox.

Avant la crise liée à la nouvelle formule du Levothyrox, le seul autre médicament destiné à soigner les problèmes de thyroïde déjà autorisé sur le marché était le L-Thyroxine, du laboratoire Serb. Administré sous forme de gouttes, ce médicament reste indiqué en priorité pour les enfants et les personnes qui souffrent de troubles de la déglutition. Depuis octobre, la production en a été augmentée "à hauteur de 18.000 flacons par semaine" pour "répondre aux demandes supplémentaires", a indiqué la DGS.