Au départ, ce ne sont que deux adolescentes un peu hystériques et exhibitionnistes qui décident de s’attaquer au piment le plus puissant du monde. Cela peut faire sourire au début parce qu’elles surjouent la brûlure. Mais au fil des minutes, la sensation devient une menace d’étouffement allergique que la famille à quelque peine à juguler.
Des Youtubeuses s'attaquent au piment le plus fort du monde
(Traduction disponible sur You Tube)
Le simple visionnage devrait suffire à dissuader ceux qui regardent et pourraient être tentés par la même expérience. Probablement pas, si l’on en juge par les milliers de visionnage qui sont plutôt le fait de candidats à l’absurde.
Heureusement que pour le piment, le résultat le plus grave n’est que des brûlures de la peau et des yeux. Mais suffisamment sérieux pour que la cellule communication de la gendarmerie, à juste titre, s’en empare.
Le problème avec la flambée de ce type de jeu, c’est qu’il trouve chez les enfants un terreau fertile.
De tout temps, les adolescents ont aimé expérimenter leurs propres limites, mais on assiste aujourd’hui à un rajeunissement des conduites adolescentes, qui arrivent désormais dans les cours des écoles primaires et maternelles… Et parfois, les jeux sont dramatiques. On a d’abord commencé par le jeu du foulard. Les décès ont concerné des garçons et des filles, de 4 à 20 ans, de tout niveau social. Ces « jeux », comme leurs noms l’indiquent, sont au départ considérés comme un amusement susceptible de procurer des « sensations fortes », surtout pas une sorte de provocation ou d’appel au secours ; il s’agit rarement d’une volonté de transgression et exceptionnellement d’un comportement violent ou suicidaire.