Lorsqu’il est atteint pas certains microbes notre système digestif se défend avec une réaction de défense immunitaire stéréotypée du corps, l’inflammation. C’est elle qui est responsable des symptômes.
Il y a d’abord une réaction locale avec une sécrétion de liquides en excès responsable de nausées puis de vomissement ; des crampes abdominales, des flatulences et de la diarrhée.
Les effets collatéraux
Lorsqu’il est attaqué par un microbe dangereux qui se développe de façon inconsidérée, le corps n’a qu’une seule réponse massive : augmenter la température du sang pour tuer l’ennemi grâce à la chaleur. C’est pourquoi la fièvre, qui est bonne dans un premier temps, devient incontrôlable si les microbes ne sont pas arrêtés
Vomissements, diarrhée et fièvre : le trio responsable des maux à la tête mais surtout de la déshydratation, qui est en fait le danger majeur pour les tous petits et les seniors un peu faibles. La gastro entérite ne tue pas par les ennemis mais par les effets collatéraux.
2/3 virus...
Dans deux-tiers des cas la gastro est due à des virus ; on l’appelle d’ailleurs souvent « grippe intestinale » lorsqu’elle est causée par un virus, ce qui n’est vraiment pas le bon terme
1/3 bactéries
Dans le dernier tiers ce sont les bactéries apportée par la consommation d'eau ou de nourriture contaminée, surtout par des colibacilles présents dans les selles. D’où beaucoup de précautions dans les pays où la gastro est endémique, avec des lavages de mains fréquents. Ces bactéries peuvent venir dans notre pays d’aliments avariés (attention aux œufs) ou mal conservés. C’est, par exemple, un grand classique de la gastro de suite de réveillon, avec des aliments posés au froid du rebord d’une fenêtre le soir et bouillonnement de microbes, au petit soleil du matin !
C’est important de connaître cette différence virus/bactérie. Tout simplement parce que les virus, à la différence des bactéries, sont totalement insensibles aux antibiotiques qui de ce fait sont inutiles…
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