Les dentistes tiennent leur congrès, l'ADF (l’Association Dentaire Française), du 28 novembre au 2 décembre à Paris. C’est à cette occasion que le site MonDocteur publie un sondage réalisé auprès de 1 124 personnes pour connaître la vérité sur les relations que les Français entretiennent avec leur dentiste.
Une première constatation, alors que l’on préconise une visite annuelle de contrôle, 1 Français sur 2 seulement (autant les hommes que les femmes) n’est pas encore allé chez son dentiste en 2017.
Mais surprise, la raison évoquée n’est pas comme autrefois la peur… puisque 70 % n’ont plus cette crainte de la « roulette », qui justement n’existe plus.
La peur d’ailleurs diminue fortement avec l’âge. L’expression « menteur comme un arracheur de dents » fait désormais partie du folklore et les efforts importants qu’a faits la profession, certes pour rassurer, mais surtout pour moins faire de soins douloureux, utiliser plus souvent l’anesthésie et prévenir le mal de dents, expliquent sans doute la bonne image du dentiste sur cet aspect.
Pourquoi ne vont-ils pas se faire contrôler ?
D’après ce sondage, c’est en raison de délais trop longs pour obtenir un rendez-vous. Plus d'un quart des Français (26 %) déclarent avoir des difficultés pour en obtenir un chez leur dentiste, avec de fortes disparités géographiques.
Peut-être que la raison sociale de la société qui a commandé ce sondage n’est pas anodine dans l’explication des raisons… MonDocteur est une plateforme spécialisée dans la prise de rendez-vous et explique dans le communiqué de presse que « alors que les personnes sondées évoquent un délai de 24 jours, la plate-forme de prise de rendez-vous en ligne MonDocteur constate un délai moyen de 10 jours ».
Et l’argent ?
Cela semble une raison surprenante pour expliquer que 42 % des personnes interrogées avouent attendre de ressentir une douleur ou une gêne avant de prendre rendez-vous.
À noter que 7 % ne souhaitent pas aller chez le dentiste par peur des complications post-intervention et 5 % par peur de coûts supplémentaires non prévus. Ce qui semble vraiment peu par rapport au coût et au mauvais remboursement de la dentisterie dans notre pays.
Mais il paraît que cela va changer...
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