Peau sèche, plaques rouges, démangeaisons… Les symptômes de l’eczéma sont connus de tous. D’apparence simple, ils correspondent, en réalité, à une maladie complexe et de causes multiples. Et agir sur ses origines permet de mieux la traiter. D’abord, il existe plusieurs types d’eczéma. Photosensible, de contact, sec… Le plus répandu d’entre eux est l’eczéma atopique.
L’eczéma atopique, c’est quoi ?
C’est le type d’eczéma qui ravage le plus les pays industrialisés. D’origine en partie héréditaire, il se déclenche chez le nourrisson. Et peut ne jamais disparaitre. Les personnes atteintes d’eczéma atopique peuvent avoir des crises toute leur vie. Il s’agit en effet d’une maladie chronique. Parfois, les plaques disparaissent à l’enfance ou à l’adolescence. Mais elles peuvent revenir après.
L’eczéma atopique est caractérisé par des périodes de crises, où les plaques apparaissent d’un coup, et des périodes d’accalmie. Deux facteurs favorisent ces crises : le stress et les allergènes (poussière, acariens, pollen).
Comprendre ce qui déclenche la maladie
Depuis quelques années, les chercheurs diversifient les moyens de traiter l’eczéma atopique. Avant l’arsenal thérapeutique n’était que composé de corticostéroïdes (anti-inflammatoires) et d’immunosuppresseurs par voie générale, avec l’objectif de rendre le système immunitaire moins réactif.
Les traitements développés récemment, ou encore en cours d’essai, agissent désormais sur les facteurs de l’eczéma atopique.
Les patients sont génétiquement prédisposés à être touché par la maladie. On appelle cela le « terrain atopique », qui se traduit par un système de défense immunitaire très réactif et une barrière épidermique anormalement perméable.
Conséquence : les allergènes, présents dans l’environnement, pénètrent profondément dans l’épiderme. Le système immunitaire prend cela comme une agression et produit les signes de l’eczéma. Les fameuses plaques rouges et démangeaisons.
Une grande variété de nouveaux traitements
En ayant analysé en détail les différentes causes de l’eczéma atopique, les chercheurs sont parvenus ces dernières années à développer toute une panoplie de traitement ciblés et prometteurs.
Les nouveaux traitements, testés et développés, agissent ainsi sur la fragilité du système immunitaire au cours de cette maladie ou renforcent la barrière de l’épiderme de la peau (la liste est à retrouver ici).
Si ces nouveaux traitements peuvent ainsi révolutionner les soins de l’eczéma atopique, il reste un enjeu : ils doivent être abordables et accessibles à tous.