L’estimation concernant la France est de 650 000 personnes à risque d’arthrite chronique. Cette inflammation des articulations est un terme général qui désigne plus de 100 affections, allant des tendinites dont on vient à bout en quelques jours ou semaines et que tout le monde connaît, à tous les rhumatismes inflammatoires beaucoup plus graves et chroniques qui nécessitent des traitements longs et coûteux…
Des chercheurs ont soulevé un incroyable décalage entre les chiffres et la réalité aux Etats-Unis. En effet, les résultats de l'arthrite et de la rhumatologie indiquent que des recherches sont nécessaires pour mieux surveiller la prévalence de l'arthrite dans la population américaine. Les estimations nationales actuelles reposent sur une seule enquête, demandant aux participants s'ils se souvenaient avoir été informés par un professionnel de la santé qu'ils souffraient d'arthrite. Aucune information quant aux symptômes articulaires des patients dans l'enquête. En clair, les sondés ont répondu à une question sans avoir suffisamment de matière pour y répondre. L’objectif des chercheurs consiste à développer une méthode de surveillance pour mieux revenir.
Un décalage qui coûte cher
Dans leur analyse, les médecins ont découvert que l'arthrite affecte un pourcentage beaucoup plus élevé de la population adulte des États-Unis et à un plus jeune âge qu'on ne le pensait auparavant. L'estimation de la prévalence des investigateurs est 68 % plus élevée que les estimations nationales d'arthrite précédemment rapportées.
”Nos résultats sont importants en raison des répercussions économiques et de santé publique de l'arthrite, assure un chercheur, le Dr Jafarzadeh. Cela représente des coûts de santé mirobolants.” En effet, des opérations chirurgicales telles que la pose d’une prothèse totale du genou sont en forte croissance, notamment chez les jeunes adultes.
Les chercheurs expliquent qu’il faut traiter le problème à l’origine en améliorant la détection de l’arthrite.