Les personnes souffrant de fibrillation auriculaire, ou fibrillation atriale, doivent prendre des anticoagulants pour fluidifier le sang et ainsi éviter la formation de caillots.
Les plus largement prescrits sont les anti-vitamines K (AVK), administrés par voie orale. Mais une nouvelle génération d’anticoagulants oraux, que l’on appelle les « anticoagulants d’action directe » ou ADO, détrône les AVK. C’est en tout cas la conclusion d’une analyse publiée dans le British Medical Journal.
Baisse du risque de décès
Les chercheurs ont analysé 23 essais, impliquant, en tout, 94 656 patients. Le but : comparer les risques d’accidents cardio-vasculaires entre des traitements qui incluent des ADO et ceux qui incluent l’AVK de référence, la warfarine.
Selon les résultats, privilégier cette nouvelle génération d’anticoagulants permettrait de limiter les risques d’AVC ou d’embolie. Le risque de décès est également plus faible avec les ADO qu’avec un AVK type warfarine.
Un choix plus économique
Du côté des effets secondaires, les risques de saignements gastro-intestinaux sont plus élevés avec les anticoagulants d’action directe qu’avec les AVK, par contre, les hémorragies cérébrales, beaucoup plus graves, sont également fortement réduites.
Les chercheurs se sont aussi intéressés au coût de ces deux types de traitement. Après une nouvelle étude comparative, en comparant les coûts des médicaments, ais aussi les coûts des accidents et les vies sauvées, il apparaît que les anticoagulants d’action directe seraient plus économiques, et en particulier l’apixaban.
Dans la fibrillation auriculaire, et par rapport aux anticoagulants traditionnels, les nouveaux anticoagulants d’action directe réduisent les complications de ce trouble du rythme, ainsi que le cout du traitement.