”Les personnes atteintes de sclérose en plaques (SEP) se demandent souvent si elles peuvent faire quelque chose pour éviter le handicap, mais peu d'études ont été menées à ce sujet”, regrette Kathryn C. Fitzgerald, membre de l'American Academy of Neurology. Bien que cette nouvelle étude n'affirme pas qu'un mode de vie sain réduit les symptômes de la SEP, elle démontre cependant qu'un lien existe entre les deux.Un régime alimentaire sain se définit par manger plus de fruits, de légumes, de légumineuses, de graines complètes et moins de sucres issus de desserts et boissons sucrées, moins de viande rouge et de viande transformée.
La loi de l’assiette
Les participants ont été divisés en cinq groupes en fonction de la qualité de leur alimentation.Les personnes du groupe ayant le régime le plus sain étaient 20% moins susceptibles d'avoir un handicap physique plus sévère que les personnes du groupe ayant le régime alimentaire le moins sain. Les résultats restaient les mêmes après les avoir confrontés aux critères tels que l’âge, l’ancienneté de la maladie etc.
Par ailleurs, sur le plan psychologique, les personnes ayant un mode de vie sain étaient près de 50% moins susceptibles de souffrir de dépression, 30% moins concernés par d’intenses fatigues et 40% moins sensibles à la douleur.
L’auteur de l’étude a toutefois posé une limite à son travail : les participants étaient plutôt âgés, majoritairement de race blanche et vivaient avec leur maladie depuis 20 ans en moyenne. Difficile alors de l’appliquer à tous les malades.