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Rose ou bleu

Fille ou garçon : savoir ou pas ?

Par Benjamin Badache

85 % des futurs parents demandent à connaître le sexe de leur futur enfant pendant la grossesse. Simple curiosité, moyen de se projeter ou de voir un souhait s’exaucer... Chacun y trouve son compte.

irinavk/epictura

Savoir ou se laisser surprendre. Lorsqu’un enfant s’apprête à naître, les parents ont le choix de connaître ou non son sexe. Selon une étude de l’Institut national d'études démographiques, 85 % des futurs parents préfèrent connaître le sexe de leur bébé. Le travail a été mené par la chercheuse Olivia Samuel dans le cadre d’une œuvre baptisée « Les parents préfèrent-ils avoir une fille ou un garçon ? ». L’auteur expose plusieurs motifs expliquant l’envie de savoir des parents : donner une identité sexuelle au fœtus, se projeter dans l’avenir, décorer la chambre, savoir si son souhait sera réalisé...

Un choix sexué

Au-delà de l’attente des parents quant au sexe de l’enfant, l’auteur s’intéresse aussi à leurs préférences. Chez les hommes comme chez les femmes, l’indifférence prévaut. Pour ceux qui manifestent une préférence, une certaine solidarité de sexe apparaît. En effet, pour les femmes, 25 % d’entre elles optent pour une fille contre 20 % pour un garçon. En revanche, ils sont 23 % chez les hommes à préférer donner naissance à un petit. Le sexe du parent ne fait pas tout : plus les parents sont diplômés, plus ils aspirent à avoir une fille. Différents critères – sociaux, sociologiques ou encore culturels – régissent la préférence ou l’absence de préférence des futurs parents.

Une seule constante : peu importe le rose ou le bleu, en général, la joie remplit l’attente.