20 personnes infectées, 6 morts, le virus aviaire H7N9 inquiéte les autorités chinoises. Et le reste du monde observe très sérieusement l'évolution du nombre de cas et le taux de létalité de cette souche infectieuse. Dans un point daté du 5 avril, l'Institut de veille sanitaire (Invs) incite "à la plus grande prudence, d'autant plus que les formes cliniques observées sont graves et que la source de contamination et la voie de transmission restent inconnues".
L'Invs admet que le risque de propagation du virus est considéré comme faible à ce stade mais ce constat est assorti d'une mise en garde. "L’entrée sur le territoire français de certains patients en provenance de Chine ne peut pas être exclue". En conséquence, selon l'Invs, "la surveillance doit être renforcée dans ce sens pour rechercher une grippe A(H7N9) chez les personnes présentant un tableau respiratoire sévère après un retour de Chine".
Si aucune mesure particulière n'a été encore engagée par la Direction générale de la santé, l'Invs rappelle les principales recommandations dans ce genre de cirsconstance:
signalement et pris en charge des cas suspects, prélèvements respiratoires et traitements antiviral.
En Chine, les les autorités ont décidé de conjuguer abattage localisé et fermeture des marchés aux volailles à Shangai. Le ministère de la Santé chinois a promis « des échanges ouverts et transparents avec l'OMS et les autres pays sur la question ». Pour rappel et selon l'Organisation, la grippe aviaire la plus connue, celle du virus H5N1, a déjà fait plus de 360 morts dans le monde entre 2003 et le 12 mars 2013.