Ils sont 85 % des Français à souhaiter mourir chez eux. Or, la réalité est toute autre. Selon une étude de Santé publique France, ils n’étaient que 26 % à décéder à domicile, contre 57 % en établissement hospitalier. Et dans 60 % des cas, le décès intervient lors d’une hospitalisation.
Une personne sur trois aura plus de 60 ans en 2060
Ces éléments revêtent une importance particulière au vu du vieillissement de la population. Surtout quand on s’attarde sur l’âge moyen des personnes décédées en 2013 : 77 ans ; 73 ans pour les hommes et 81 ans pour les femmes. En France, on estime qu’une personne sur trois sera âgée de plus de 60 ans en 2060, contre 24 % en 2013. Ces pronostics montrent l’importance de repenser la fin de vie et les recours aux soins, notamment aux soins palliatifs.
Parmi les personnes décédées, 29 % ont eu recours à des soins palliatifs lors du décès ou au cours de l’année précédente. Pour un cancer pris en charge, ce taux augmente pour atteindre 52 %. Pour les autres pathologies, le recours aux soins palliatifs passe à 24 % pour un AVC aigu et 17 % pour une insuffisance cardiaque.
Avant le décès, ce sont les pathologies cardio-neuro-vasculaires qui étaient les plus fréquemment prises en charge en 2013, à hauteur de 56 %. Parmi elles : l’insuffisance cardiaque (24 %), majoritaire chez les femmes et personnes âgées en général. Les hommes, eux, sont plus souvent victimes de maladies coronaires (maladies des artères qui vascularisent le cœur).
