L'activité physique a un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires dans les pays à revenu élevé, où l'activité physique est principalement récréative. Toutefois, on ne savait pas si cela était également possible dans les pays à faible revenu où l'activité physique n’est que rarement synonyme de plaisir.
Une méga-étude internationale
L’étude internationale PURE, publiée dans la revue The Lancet, a concerné près de 167 000 personnes dans 17 pays à haut et à bas revenus. Elle s’est intéressée à la différence des exercices physiques pratiqués et à leur impact sur le cœur.
D’une manière générale, une activité physique plus élevée fait diminuer le risque de mortalité et d'événements cardiovasculaires chez les personnes issues de tous les pays, quelle qu’en soit la richesse.
L'augmentation de l’activité physique apparaît comme une stratégie simple, applicable et peu coûteuse pour réduire les décès et les maladies cardiovasculaires.
Se préserver facilement
Malgré les réductions de la mortalité par les maladies cardiovasculaires dans les pays à revenu élevé, elle a augmenté de 41 % entre 1990 et 2013 à l’échelle mondiale. En effet, 70 % des décès mondiaux dus aux maladies cardiovasculaires proviennent de pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, où il s'agit de la cause de décès la plus fréquente. La question de l’activité physique devient alors primordiale et, dans ce cadre, les deux conclusions de l’étude se veulent rassurantes.
D’abord, peu importe l’activité physique ou sportive pratiquée, l’effet sera bénéfique. D’autre part, il n’y a pas vraiment d’exercices physiques inefficaces tant que le corps est en action.
Aussi, respecter les consignes d'activité physique telles que marcher pendant 30 minutes sur la plupart des jours de la semaine présente un avantage substantiel. De ce fait, il est possible de réduire les décès par maladies cardiovasculaires de façon peu coûteuse.