Le mal des transports vient de l’oreille interne où de petits cristaux de calcaire analysent en trois dimensions l’équilibre de notre corps. La perte d’horizon ou des changements brutaux de direction perturbent ces mesures. Ce sont des informations erronées qui arrivent alors au cerveau, qui panique.
Les enfants sont les premières victimes parce qu’on les fait voyager souvent en « aveugle » et autrefois dans des conditions de chaleur, d’espace et de fumée de tabac difficiles à supporter. Les voitures se sont considérablement améliorées, en particulier avec l’aération et l’espace disponible à l’arrière… Et puis les parents ont théoriquement arrêté de fumer... Toutefois, les écrans et les consoles de jeux ont ramené le risque d’être malade. Tout comme pour les adultes le fait de voyager à l’arrière ou de ne plus voir l’horizon, en lisant par exemple.
Prévenir le mal des transports
Il faut s’alimenter avant le voyage pour ne pas avoir l’estomac vide. Mais raisonnablement quand même. Puis, ne pas attendre trop tard pour proposer un arrêt et un peu d’air. En s’allongeant, on réduit au maximum les mouvements qui vont déclencher le mal des transports. Et boire, sucré, de temps en temps pendant le trajet. Enfin, essayer de contrôler sa respiration en inspirant et expirant profondément.
Il n’y a pas vraiment de médicament miracle… Il y a eu un temps un produit assez efficace, mais dont les effets secondaires ont réglé la survie. On dit que l’homéopathie est efficace. Dans ce domaine, en revanche, il n’y a aucun risque à essayer, et si cela marche, c’est tout bénéfice…
Ce n’est pas que dans la tête
Les symptômes sont tellement désagréables que la baisse de moral les rend encore plus insupportables. Mais la preuve que le psy n’est pas l’explication principale, l’homme n’est pas le seul à souffrir du mal des transports. Chat, chien, cheval, vache, mais également, ce qui est plus comique, le poisson, qui, dans un aquarium, sur un bateau, souffre du mal de mer.
Le hit-parade des transports
Le meilleur est le train, avec moins de 1 % de malades. La voiture, c’est 3 à 5 % de malades contre 5 à 10 % pour l’avion, 25 à 30 pour le bateau, et le top du malaise, plus de 50 % de nauséeux dans Soyouz ou la navette américaine. Ce qui, à 60 millions de dollars le ticket vendu par les Russes à quelques milliardaires, fait cher la nausée.