La diminution de la pollution de l’air est l’un des enjeux écologiques majeurs de notre époque. Pour ce faire, des seuils de pollution pour chaque type de polluant sont établis, pour déterminer le niveau de qualité de l’air. En cas de pic, en France, des mesures sont prises : gratuité des transports en commun, interdiction de circulation pour certains véhicules ...
Particules fines et ozone
Des chercheurs américains se sont intéressés au lien entre pollution et mortalité, en analysant ce lien en fonction du niveau de pollution. Leurs résultats montrent que le taux de mortalité varie selon la présence ou non de particules fines et la concentration en ozone.
L’exposition sur une courte durée aux particules fines et à l’ozone augmente le risque de mortalité, et ce meme lorsque la pollution de l’air est sous les standard de qualité de l’air. L’étude a été publiée dans le Journal of the American Medical Association.
Les personnes vulnérables sont les plus concernées
Chaque augmentation quotidienne de particules fines de 10 micro-grammes par mètre cube d’air augmente le risque de décès de 1,42 pour un million de personnes. Surtout, les scientifiques ont constaté que même lors des jours avec des niveaux de pollution faible, les risques restent conséquents.
Ils ont calculé les niveaux de pollution pour chaque zone des Etats-Unis. Les personnes les plus fragiles sont les plus touchées par la pollution et ses conséquences sur la mortalité : personnes âgées ou atteintes de problèmes pulmonaires.
Les scientifiques suggèrent de revoir les normes de qualité de l’air, aux Etats-Unis du moins. Une suggestion qui n’a aucune chance d’avoir l’accord du Président Trump dans le contexte actuel.