En 2013, un programme de vaccination contre les infections à Herpes zoster (varicelle, zona, névralgie post-zostérienne) a été introduit en Angleterre pour les adultes âgés de 70 ans, pour prévenir le zona et la névralgie post-zostérienne.
Dans cette étude, les chercheurs ont extrait des données du réseau de soins primaires du Royal College of General Practitioners sur les consultations de patients âgés de 60 à 89 ans pour la varicelle et la névralgie post- zostérienne. L’étude, réalisée sur fonds publiques, a été publiée dans la revue The Lancet Public Health.
Pour ce faire, ils ont identifié des données individuelles sur les vaccinations. Puis, ils les ont rapportées à la couverture vaccinale estimée pour la vaccination et aux consultations. Plusieurs critères de recherche ont été retenus pour évaluer les conséquences : l'âge, la région, le sexe, la période et la disponibilité du vaccin.
Des résultats très intéressants
L’analyse a porté sur plus de trois millions de personnes ayant consulté leur médecin généraliste sur trois ans. Au 31 août 2016, la couverture vaccinale contre le zona dans la population des plus de 65 ans varie entre 58% pour les cohortes récemment ciblées et 72% pour la première cohorte vaccinée.
Au cours des trois premières années de suivi de la vaccination sur les cohortes initialement ciblées, l'incidence du zona a diminué de 35% et la névralgie post-zostérienne de 50%.
Le programme de vaccination contre le zona en Angleterre a eu un impact sur la population équivalant à environ 17 000 épisodes de zona en moins et 3 300 épisodes de névralgie post-zostérienne en moins chez 5,5 millions de personnes.
Ces résultats sont particulièrement intéressant pour la prévention du zona et en particulier de la névralgie post-zostérienne, une maladie chronique très invalidante et très délicate à traiter.