« La maladie de Crohn a fait basculer mon quotidien d’adolescente insouciante ». Cette phrase ouvre le livre-témoignage de Jeanne Deumier, Diagnostiquée Crohn publié chez Flammarion. A 18 ans, elle découvre qu’elle est atteinte par la maladie.
Une alimentation plus fraîche, locale, et du fait-maison
Quand la maladie a été diagnostiquée, Jeanne a suivi un traitement à base de cortisone. Au départ, la solution paraît miraculeuse : plus de fatigue car le traitement excite, l’appétit revient, les symptômes disparaissent. Mais au bout de quelque temps son visage gonfle beaucoup, surtout dès que les doses diminuent, tout recommence.
Une alimentation quasi-végétarienne
Fini les plats préparés et autres sucreries, elle mange du local, de saison, et du fait maison.« Je suis quasiment végétarienne, je mange des œufs une fois par semaine, mais plus du tout de produits laitiers ». Au bout de trois mois, les effets se font sentir. « Je n’étais plus la même personne », explique-t-elle. L’état de sa peau s’est amélioré, elle n’avait presque plus de nausées, était moins fatiguée.
Alimentation et maladies auto-immunes
Plusieurs études montrent que l’activité physique et le changement d’alimentation permettent d’observer des changements du microbiote intestinal, et avoir un microbiote riche et bien équilibré aiderait à mieux maîtriser les poussées de la maladie auto-immune.
Le cas de Jeanne est un cas particulier. Jusqu’à maintenant, l’alimentation est plutôt d’un traitement d’appoint dans les maladies auto-immunes et le régime idéal n’est en rien un régime d’exclusion.