Le traitement pour abaisser la tension artérielle est généralement associé à une réduction du risque de décès et de maladie cardiovasculaire si, et seulement si, la pression artérielle systolique initiale est de 140 mm Hg ou plus.
Une nouvelle analyse, incluant 74 essais et plus de 300 000 patients, a conforté ce postulat. Au-dessous de 140 mm Hg, l'effet du traitement est neutre dans les essais en prévention primaire. On observe cependant un bénéfice possible sur les événements cardiovasculaires non mortels dans les essais de patients souffrant d'une maladie coronarienne associée.
La pression artérielle systolique de 140 mm Hg ou plus doit donc être traitée pour prévenir la mort et les maladies cardiovasculaires.
Efficace en cas de pression artérielle à plus de 140 mm Hg
L'hypertension artérielle est le facteur de risque le plus important de décès et de maladies cardiovasculaires dans le monde. C’est dans ce cadre que les chercheurs ont voulu évaluer l'association entre le traitement abaissant la pression artérielle et les décès liés aux maladies cardiovasculaires.
Au final, l'abaissement de la pression artérielle en prévention primaire, c’est-à-dire lorsqu’il n’y a pas encore de maladie, est associé à une réduction du risque de décès et de maladie cardiovasculaire si la pression artérielle systolique est de 140 mm Hg.
À des niveaux de pression artérielle inférieurs, le traitement n'est associé à aucun bénéfice en prévention primaire, mais pourrait offrir une protection supplémentaire chez les patients atteints de maladie coronaire (prévention secondaire).