Le CES est le passage obligé des Start-up en particulier dans le domaine de la santé. Le projet Diapason au-delà de son ambition arrive sur un champ de ruine de la médecine traditionnelle avec les acouphènes.
Autrefois, on appelait cela les bourdonnements d’oreilles. Aujourd’hui, le terme à la mode est celui d’acouphènes. Que ce soit des bourdonnements, des tintements, des sifflements ou des chuintements, les acouphènes gâchent la vie – paraît-il – de centaines de milliers de Français. Je dis bien « paraît-il » car les chiffres semblent, en la matière, un peu fantaisistes. Toutefois, ceux qui ressentent une sensation anormale de bruit dans l’oreille parlent de souffrance.
Il y a dans les deux mots « sensation » et « souffrance » tout le résumé des acouphènes. Sensation car si vous êtes à côté de quelqu’un qui se plaint d’acouphènes, vous n’entendrez rien de ce qu’il décrit. Souffrance car ces bruits deviennent une telle obsession que la vie professionnelle sociale et surtout le sommeil n’échappent pas au problème.
Le médecin a essayé – mollement il faut bien le reconnaître – de comprendre l’origine d’une maladie dont les mécanismes sont inconnus. Si personne d’autre que le malade n’entend les acouphènes, c’est donc qu’ils proviennent de l’intérieur du corps. Alors certaines origines ont été retrouvées. Si le bruit correspond au rythme de notre pouls, c’est que son origine est cardiovasculaire. Une hypertension artérielle, par exemple. Tout le monde, d’ailleurs, en se bouchant les oreilles peut entendre le sang circuler dans les artères du cou et ressentir le bruit sourd des battements cardiaques. Même si on ne sait pas comment cela se passe, on s’est aperçu également qu’en cas d’anémie, il n’est pas rare de retrouver des acouphènes. On sait aussi qu’un plombage dentaire peut faire l’effet d’une antenne et fournir des programmes radio clandestins, plutôt perturbants. Et là, le traitement efficace est évident.
Mais, la plupart du temps, malgré des examens complémentaires nombreux, on ne retrouve rien. Reste donc à soulager et, si la médecine n’est pas brillante, c’est sans doute parce que l’acouphène s’il est gênant n’est jamais grave en lui-même. Alors, la mauvaise habitude de la plupart des médecins consiste à proposer… de supporter une gêne, pourtant définie la plupart du temps comme insupportable. Et qui à même parfois conduit, dans les cas extrêmes, au suicide
Le projet Diapason
Une des originalités du projet de cette Start-up Française, en plus de son mode de financement participatif, est incontestablement d'avoir écouté ces laissés pour compte et de leur faire entendre toute une série de solutions acoustiques développées avec le temps un peu partout à travers le monde sans qu'il y ait eu une synthèse de faite.
Affirmer le diagnostic et le type de souffrance est la première démarche (gratuite) de cette application. Avec des tests pour être bien certain que l'on est devant des acouphènes et essayer d'en retrouver l'origine. La plupart du temps, malgré des examens complémentaires nombreux, on ne retrouve rien. Reste alors à soulager
L'application pour soulager
Pour soulager ces malades souvent épuisés, la mauvaise habitude de la plupart des médecins consiste à proposer, selon le principe du bruit que l’on finit par ne plus entendre par habitude, comme la circulation automobile au dehors d’un appartement, de supporter une gêne, pourtant définie la plupart du temps comme insupportable. Le recours au psychiatre, mal perçu est souvent inutile.Quant aux médicaments, aucun ne marche vraiment.
L'application utilise une méthode qui était considérée comme la moins mauvaise. Une méthode qui peut paraître un peu barbare : combattre le bruit par le bruit: musique le soir à l’endormissement ou, solution plus moderne, le « masqueur » d’acouphène. Par exemple proposer l'écoute de sons plus agréables pour l’oreille que celui de l’acouphène. ou en comblant des trous de fréquence. Les créateurs de l'application, pas plus que les spécialistes ne savent réellement comment ç marche Une forme de méthode Coué. Mais si ça soulage... Aucune solution n'était totalement efficace, mais les possibilités de soulagement suffisamment nombreuses pour ne pas se résigner. C’est ce qui a conduit au projet diapason qui propose une évaluation, des solutions thérapeutiques et surtout un suivi de la progression des résultats.
Pour découvrir diapason
La partie "diagnostic" de l'application est gratuite. La partie traitement, en revanche, est payante. Compter 50 euros par mois pour 3 à 4 mois de traitement