Le compteur tourne tous les jours et le virus voyage. Jusque là circonscrit dans l’est de la Chine, le virus H7N9 gagne d’autres régions. Samedi les autorités chinoises rapportaient le cas d’une fillette de 7 ans porteuse de virus à Pékin. Elle a été hospitalisée dans la capitale et ses parents ont été placés en quarantaine. Ce sont des marchands de volailles. La petite fille a du contracter la grippe aviaire à leur contact.
Deux autres cas viennent d’être signalés dans le centre de la Chine, dans la province du Henan. Un habitant de 34 ans, est hospitalisé dans un état critique, tandis que l'autre, un agriculteur de 65 ans, se trouve dans un état stationnaire. Leur entourage a été placé en observation. Aucun symptôme n’a été signalé pour l’instant. Avec ces trois nouveaux cas, la Chine compte officiellement 51 cas de grippe aviaire.
A Shangai, Pékin et maintenant dans la Province du Henan, les autorités locales prennent des mesures pour tenter d’enrayer la propagation du virus : abattage de dizaines de milliers de volatiles, fermeture des marchés aux volailles vivantes, interdiction des courses et lâchers de pigeons. « Nous sommes confrontés à une situation assez exceptionnelle car nous avons affaire à un virus influenza très faiblement pathogène pour les oiseaux et qui a la capacité de provoquer une maladie grave chez les personnes infectées », a souligné cette semaine le directeur général de l'organisation mondiale de la santé animale (OIE), Bernard Vallat. De son côté, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a réaffirmé qu’il n'existe aucune preuve d'une transmission d'homme à homme du virus H7N9.