Les médecins ont très longtemps eu une attitude négative vis-à-vis de l’homéopathie. La génération au pouvoir n’a qu’un credo : « La médecine par les preuves ». Et des preuves d’efficacité, l’homéopathie n’en a pas sous forme d’études traditionnelle, comme les autres médicaments. Mais la médecine par les preuves, c’est aussi la réponse des patients au traitement. Et de nombreux médecin ont changé leur façon de faire, en avouant que, même si on ne sait pas pourquoi, il est difficile d’aller contre la satisfaction des utilisateurs, surtout lorsque ce sont des petits enfants ou, plus impressionnant, des animaux. Enfant dernier argument, l’absence absolue d’effets secondaires pour la santé de la maman et du bébé, ce qui va bien avec la tendance « écologique » actuelle.
Les français, eux, ont tranché, selon plusieurs sondages IPSOS et BVA :
- 56 % de français utilisent des médicaments homéopathiques. Ils étaient 53 % en 2011 et 39 % en 2004
- 66 % des mères de famille utilisent les médicaments homéopathiques
- 88 % des patients ayant reçu un traitement par un médecin homéopathe ne consultent pas d’autres médecins pour la même affection
En France, 1 médecin généraliste sur 4, prescrit quotidiennement des médicaments homéopathiques, soit de façon très régulière (médecins « homéopathes ») soit de façon plus ou moins régulières (médecins généralistes connaissant certains médicaments homéopathiques), soit de façon occasionnelle.
Le coût extrêmement bas de ces traitements est aussi un atout face à la déliquescence des finances de l’hôpital
Homéopathie et grossesse
Cette consultation d’homéopathie est assurée par une sage-femme diplômée en thérapeutique homéopathique. Elle accompagne les femmes enceintes, de manière personnalisée, dès le début de leur grossesse et jusqu’à deux mois après l’accouchement. Les consultations durent entre 20 et 30 minutes. L’homéopathie agit sur tous les petits maux et inconforts de la grossesse et des suites de l’accouchement.
“Nous prenons le temps de comprendre ce que ressentent les futures mamans pour prendre en charge l’inconfort exprimé, dans le respect de l’individualité de chacune des femmes” explique Aude Derrier-Sanlaville, sage-femme diplômée de thérapeutique homéopathique à la maternité du Centre Hospitalier Lyon Sud- HCL