Malgré des décennies de recherche clinique établissant l’association d’une chimiothérapie à un radiothérapie thoracique comme traitement de référence pour la prise en charge initiale du cancer bronchique à petites cellules non métastatiques, un grand nombre de malade américains ne reçoivent pas ces traitements selon une étude publiée dans JAMA Oncology.
Dans cette étude sur plus de 70 000 cas, les malade qui ont reçu à la fois une chimiothérapie et une radiothérapie ont une survie médiane de 18 mois, alors que ceux qui on reçu seulement une chimiothérapie (20,5%) ou seulement une radiothérapie (3,5%), le pronostic est mauvais avec une survie médiane de seulement 10,5 ou 8,3 mois (contre 3,7 mois en l’absence de tout traitement).
L’obstacle social sur l’information et l’accès aux soins
Pour améliorer l'accès aux soins et d'aborder les disparités connexes, les chercheurs ont essayé de comprendre les obstacles auxquels les malades sont confrontés lorsqu'ils sont traités pour un cancer du poumon au Etats-Unis.
Des facteurs socio-économiques multiples sont fortement associés à la survie globale. Le traitement dans un centre non universitaire, le manque d'assurance maladie et la couverture Medicare/Medicaid sont également associés à une survie significativement plus courte. En dehors du remboursement, ces facteurs ne sont pas très éloignés de ceux que l’on retrouve en France : être moins bien informé sur les ressources de santé ou être dans un territoire moins bien équipé est un critère péjoratif dans le cancer.
D’autres recherches sont nécessaires pour mieux définir les profils de population et les insuffisances de ressources spécifiques pour améliorer les soins.