Faire quatre heures de sport par semaine avec un cancer du sein, c’est possible. C’est même le quotidien de Pascale. Dès le début de sa maladie, en 2016, les médecins lui ont conseillé d’augmenter son activité physique. Résultat : elle n’en a jamais fait autant : gymnastique trois fois par semaine, même pendant les périodes de chimiothérapie! Une manière de se dépasser et de rester maître de son corps.
Ce constat est partagé par de nombreux patients, quel que soit le cancer dont ils sont atteints. Ils se sentent mieux après l’effort, moins fatigués. De nombreuses études scientifiques affirment que l’activité physique, pratiquée régulièrement, peut diminuer jusqu’à 40% des rechutes de cancers.
Pascale suit les cours proposés par l’association Cami Sport & Cancer. Tous les participants sont, ou ont été atteints d’un cancer. Le coach, spécialement formé à l’activité physique adaptée (APA), aménage donc l’effort selon les spécificités de chacun. Cette pratique soulage, sur le long terme, les douleurs et entretient la masse musculaire.
La salle de sport est aussi un lieu de rencontres et d’échanges avec des personnes qui vivent la même chose. “Quand on n'est pas en forme, on ne pose pas de questions, car on sait ce qui arrive à la personne. On n’a pas à se justifier,” explique Pascale. Un soutien complémentaire à ceux apportés par la cellule familiale et amicale.
Ce reportage permet d’appréhender le quotidien de Pascale depuis qu’elle est atteinte d’un cancer du sein. Malgré les traitements et la fatigue, elle enchaîne les séances de sports et les loisirs. Un dynamisme qui lui permet, par moment, d’oublier la maladie.
