L’homme descend du singe. Et il partage des gènes intéressant avec un poisson ! Des chercheurs américains ont trouvé également chez l’homme des gènes qui sont impliqués dans la réparation spontanée de la moelle épinière chez la lamproie, une espèce de poisson. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue médicale Scientific Report.
La lamproie se répare toute seule
« Depuis des années, les scientifiques savent que la lamproie parvient à soigner seule les blessures à la moelle épinière, mais le principe moléculaire lié à cette capacité remarquable n’avait jamais été identifié », explique Dr. Bloom, professeur associé à l’Institut Feinstein, où a eu lieu la recherche.
Ce poisson parvient à se remettre d’une blessure de ce genre en 10 à 12 semaines, cela lui suffit pour retrouver ses capacités complètes de nage.
Un ancêtre en commun avec l’humain
La lamproie ressemble à une anguille. Son patrimoine génétique montre qu’il y a plus de 500 millions d’années, cette espèce animale partageait un ancêtre avec l’homme. « Dans cette étude, nous avons déterminé tous les gènes qui sont activés durant la guérison de la lamproie », ajoute le professeur.
Certains gènes font aussi partie du signal Wnt, qui est important dans le développement des tissus et la régénération chez plusieurs espèces animales. Il faudra désormais déterminer si les processus de régénération chez l’humain sont compatibles avec lui de la lamproie.
Cette recherche représente toutefois un espoir de trouver des traitements thérapeutiques pour les lesions de la moelle chez l’homme.