Mesdames, ne vous demandez plus pourquoi votre mari baigne dans cette béatitude en buvant une bière devant un match de foot. Surtout lorsque ses copains partagent ce moment de plaisir. C’est scientifique, il sécrète de la dopamine.
Ce sont des chercheurs américains de l’Université d’Indiana qui l’affirment. Cette boisson, expliquent vos journaux, déclenche une production importante de l’hormone du plaisir. Les scientifiques, raconte l’Express, ont distribué à une cinquantaine d’hommes deux verres. Le premier contenait 15 ml de bière, le second du Gatorate, une boisson pour les sportifs. Les deux doses ont été proposées à 15 minutes d’intervalle. Au scanner, les chercheurs ont remarqué que la consommation de bière s’accompagnait d’une augmentation de la sécrétion de dopamine.
Ce serait la saveur et non pas l’alcool qui produirait ces effets. « C’est la première fois que les résultats d’une étude montrent que le goût d’une boisson alcoolisée sur l’être humain sans l’effet de l’alcool sur le corps, peut déclencher la libération dans les centres de récompense du cerveau », commente le Pr David Kareken, auteur des ces travaux.
Publiée dans le Journal of Neuropsychopharmacology, cette étude souligne également, selon le journal Metro, que la sécrétion de dopamine était plus importante chez les participants qui avaient des antécédents familiaux en matière d’alcoolisme. Autre enseignement, chez tous les « cobayes », l’envie de bière s’est renouvelée alors que ce désir ne s’est pas manifesté avec l’autre boisson. Deux constats qui ouvrent des pistes de recherche sur les mécanismes de la dépendance.