Pourquoi manger des pommes ?
Les Anglais le disent depuis longtemps « An apple a day keeps the doctor away… ». En français, « Une pomme au petit-déjeuner et le médecin restera sur le palier ! ». Et ils ont raison ! Après tous les débordements alimentaires de fin d’année, il n’est pas inutile de rappeler qu’à portée de nos mains et de pratiquement toutes les bourses, on trouve dans notre pays un aliment excellent, la pomme fruit ! Pour convaincre, il faut un élément très fort. Nous irons donc le chercher dans la protection de notre cœur. Une étude due à des chercheurs angevins montre que trois pommes par jour font diminuer le taux de cholestérol de 5 %. Pas suffisamment pour passer de 3 grammes à 2 grammes, mais un petit coup de pouce agréable et non négligeable pour ceux qui ont un taux de cholestérol dans le sang proche de la normale (2,40 g) et chez qui on préconise avant tout traitement médicamenteux un régime alimentaire. La pomme est également une source importante de vitamines mais notre alimentation en manque peu. En revanche, elle apporte des fibres, ce qui rendra inestimable sa consommation chez ceux qui se plaignent de « ne pas aller assez souvent », comprenez, qui sont constipés.
Combien manger de pommes ?
Les diététiciens sont un peu plus partagés quand il s’agit d’en faire l’aliment parfait du régime amaigrissant.
C’est vrai qu’une pomme, c’est d’abord de l’eau, 80 % d’eau, ce qui explique d’ailleurs son caractère désaltérant. Mais là, c’est également une source du sucre, du fructose pour être exact. Un sucre rapide, ce qui signifie qu’il passe rapidement dans le sang. Ce qui permet, pardonnez-moi l’expression, de ne pas « tomber dans les pommes » en cas d’hypoglycémie.
Qui dit sucre, dit calories. Et, dans une pomme, il y a 80 calories. C’est peu, mais la répétition – il faut pour protéger son cœur, croquer 3 pommes par jour – est un des pièges des régimes naturels à base de fruits. La pomme contre le cholestérol, l’ananas contre les graisses, et on a vite fait de prendre des kilos dus à une consommation excessive de sucre, tout en croyant suivre un régime alimentaire. Mais, comme toujours, avec modération, ne gâchons pas le plaisir de ce fruit.
Comment faut-il les laver ?
C’est le dossier du jour. On savait que la plupart des pommes que l’on trouve sur le marché étaient inondées de pesticides ; d’ailleurs, plus elles sont belles, plus elles sont douteuses ! Les gens devenus très méfiants, à juste titre, se contentaient de les laver, puis de les essuyer. Un professeur de l’université du Massachusetts vient de publier une étude qui détermine comment enlever les résidus de pesticides sur et dans les pommes.
Son étude : prendre des pommes Galas, les asperger avec des insecticides, les laisser au repos 24 heures, puis les laver avec trois techniques : de l’eau, la méthode « monsieur tout le monde », la méthode préconisée par l'Environmental Protection Agency qui exige, avant de les commercialiser, de les laver pendant deux minutes dans une solution de blanchiment semblable à l'eau de Javel. Enfin, avec une solution de bicarbonate de sodium, une poudre à tout faire, que l’on trouve en supermarché et que vous pourrez utiliser en cuisine sans mettre en péril votre santé ou l'environnement.
Résultat : le bicarbonate est de très loin le plus efficace. En 15 minutes, il ne reste plus une trace de pesticide.
Quelles pommes manger ?
Crue ou cuite, pas d’importance ; pour l’intestin, préférez la Canada gris ; pour se désaltérer, la Jonagold. Vous pouvez aussi avoir rendez-vous avec une Belle de Boskoop…