En matière d’information sur la santé, les sondages se suivent et se ressemblent. Le baromètre (1) 2013 sur les droits des malades LH2-Collectif interassociatif sur la santé (Ciss) confirme que le médecin traitant est le premier vecteur d’informations. C’est même un plébiscite pour les généralistes, avec un taux de confiance de 94%. Suivent les spécialistes (91%), les pharmaciens (86%), les complémentaires santé (72%) et les proches (familles, amis collègues, 70%). Les agences sanitaires, l’assurance maladie ou le ministère de la Santé n’arrivent qu’en 6e position.
Si internet s’est installé en quelques années dans le paysage de l’information, les Français restent prudents sur son usage. 74% des personnes interrogées repoussent l’idée de se fier à la toile pour établir un diagnostic ou pour pratiquer l’automédication. De même, les usagers ont un œil critique sur les consultations en ligne ou sur carnets de santé électroniques. Seuls 30% esitment que ces outils sont sécurisés s'agissant de la protection des données. Ils n'inspirent confiance qu'à 24% des Français.
En revanche, plus d’un Français sur deux (53%) reconnaît qu'internet permet d'être "mieux informé pour dialoguer avec le médecin lors de la consultation.
(1) Baromètre réalisé les 22 et 23 mars auprès d'un échantillon représentatif de la population française de 1.003 personnes interrogées par téléphone.