L’incontinence urinaire concerne 3 millions de personnes en France. Et majoritairement des femmes, passés les cinquante ans. Il semble que le nombre de personnes concernées est bien plus élevé que ce dernier, car beaucoup de personnes n’osent pas consulter pour ce problème. Par honte, tout simplement. Et parce qu’elles estiment que ce n’est pas grave.
Une vaste étude britannique a analysé la prévalence de l’incontinence par impériosité, c’est-à-dire par des fuites involontaires d’urine, accompagnées par une envie soudaine et irrépressible d’uriner.
Les résultats sont publiés dans la revue britannique BJU International.
Déterminer des facteurs de risque de l’incontinence
1762 personnes âgées de 68 ans ont participé à cette étude. Elles ont dû répondre à un questionnaire. Les chercheurs ont analysé plusieurs critères: l’indice de masse corporelle (IMC), le taux de diabète, les problèmes vasculaires antérieurs (comme un AVC par exemple), l’activité physique ou encore la consommation de tabac.
Les femmes ont aussi du répondre à des questions sur leur ménopause. Quel type, à quel âge, et l’utilisation ou non d’un traitement hormonal. Tous ces critères avaient pour but de déterminer un lien, ou non, entre l’incontinente urinaire par impériosité, et les problèmes vasculaires du passé.
Avoir un AVC et prendre du poids, deux facteurs de risque
On sait déjà que l’incontinence peut être entrainée par une forte consommation d’alcool et une faible activité physique. Selon les résultats, plus de femmes (19%) souffraient d’incontinence urinaire que les hommes (12%). Etre une femme est donc déjà un facteur de risque.
Mais il y en a d’autres. Le fait d’avoir un poids élevé, car il entraine aussi des risques des problèmes vasculaires. Le fait d’avoir un accident vasculaire cérébral (AVC) ou du diabète l’est donc également.
L’incontinence, petit problème mais grande conséquence
Il est important de connaître ce qui peut causer une incontinence car celle-ci peut considérablement entacher la qualité de vie.
Il y a en effet un risque accru de dépression car cela affecte l’estime de soi. Toujours ce sentiment de honte. Et cela peut avoir aussi des conséquences sur les relations sociales.
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— BJU International (@BJUIjournal) March 2, 2018
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