Les odeurs corporelles
Tout le monde transpire mais certains plus que d’autres. Et comme cela s’accompagne parfois d’odeurs pas forcement plaisante, c’est un sujet dont il faut parler, parce que les solutions sont simples et efficaces.
Transpirer cela permet en fait de réguler la température de l’organisme et donc de maintenir le corps à 37°C. Quand on fait du sport par exemple, les organes comme les muscles travaillent en sur régime et donc le corps surchauffe… C’est donc pour ça que, lorsqu’on fait de la course ou n’importe quelle activité physique et bien on se met à suer et donc à éliminer de la chaleur corporelle, en évacuant une sorte de vapeur d’eau.
Grâce aux glandes sudoripares, c’est comme ça qu’on les appelle. Le corps en contient de 2 à 4 millions. Il faut savoir que notre organisme évacue quand même environ un litre de sueur par jour !
Le nombre de ces glandes sudoripares varie en fonction des zones. C’est pour cela qu’on ne transpire pas partout avec la même intensité. La majorité se trouvent sur la plante des pieds, la paume des mains, l'aine et les aisselles. Par exemple on en a dix fois plus au niveau des pieds que dans le dos.
Contrairement à ce que l’on pense, la sueur qui est sécrétée par ces glandes sudoripares, au départ, est totalement inodore. En réalité, c’est lorsque la transpiration stagne quelques temps sur la peau que la mauvaise odeur commence à se former. Concrètement, la sueur contient surtout de l’eau, des sels minéraux, des déchets organiques et des toxines. Et c’est une fois sur la peau que tous ces éléments font le bonheur des millions de bactéries qui vivent sur notre surface cutanée. Il existe des zones plus propices au développement d’odeurs désagréables. Elles sont généralement plus fortes au niveau des aisselles. Parce qu’elle sont accentuées par la présence des poils, qui retiennent la transpiration, et qui procurent donc un milieu propice à la multiplication des bactéries.
Moins transpirer et sentir bon
La première chose à faire est évidemment d’avoir une hygiène corporelle irréprochable afin d’éliminer au maximum les bactéries. Pour éviter les odeurs, il vaut mieux s’épiler. Ensuite, de préférence, il faut utiliser un déodorant. On peut utiliser des anti-transpirants, mais évitez d’en mettre tous les jours, car ils empêchent l’évacuation de la transpiration et je rappelle, que c’est phénomène nécessaire pour le corps. Ensuite, portez plutôt des vêtements en fibres naturelles pour maintenir une certaine aération : le coton et le lin par exemple sont des matières idéales. En revanche, si vous transpirez beaucoup, et bien il vaut proscrire les matières synthétiques de vos armoires. Pour finir, évitez de manger certains aliments comme l’ail ou les épices qui sont susceptibles d’intensifier l’odeur de la transpiration.
Certaines personnes transpirent plus que d’autres parce qu’elles souffrent de ce que l’on appelle l’hyperhidrose ou hypersudation. C’est souvent familial. Heureusement, aujourd’hui il existe des techniques pour traiter cette pathologie. IL faut aller consulter un spécialiste de la peau, un dermatologue.
L’hygiène idéale passe par la salle de bain
La plus grande conquète de l’homme moderne est sa victoire sur la plupart des épidémies qui dévastaient le monde. On pense à tort que l’on doit cette victoire principalement aux antibiotiques. C’est une erreur. Certes ces médicaments géniaix ont participé au combat mais c’est avant tout la bataille de l’hygiène et de l’eau non polluée qui sont à l’origine de ces millions de morts évitées.
Bain ou douche ?
Lorsque l’encombrement vous en donne la possibilité, il existe deux types d’arguments pour choisir entre les deux.
Argument écologique d’abord. Si vous êtes persuadés comme la plupart des défenseurs de l’environnement que la prochaine guerre mondiale sera celle de l’eau il n’y aura plus de choix. Avec 150 à 200 litres d’eau pour un bain contre 50 à 80 pour la douche le problème est vite réglé.
Il y a ensuite la finalité au-delà de l’hygiène. Le bain détend et la douche tonifie. Le bain détend – les psychiatres disent d’ailleurs que c’est un instant qui nous ramène à la vie de fœtus dans le confort tiède du liquide contenu dans la placenta. D’ailleurs, certains amateurs de bain vous disent que la température idéale est de 37° C. Tiens donc. On conseille d’ailleurs plutôt 1 à 2 degrés de moins. Autres précautions, la durée et la fréquence : pas plus d’un bain par jour et d’une durée ne dépassant pas 20 minutes. Au-delà, c’est la tonicité de votre peau qui pourrait en souffrir. La douche ne présente pas les mêmes inconvénients. Elle ne dépasse pas quelques minutes car, à la différence du bain il est difficile – sauf quelques veinards ou cas exceptionnels – d’y faire autre chose que de se laver.
Bain ou douche, le problème se pose également au moment de sortir de la petite enfance, les mamans redoutent d’avoir à prendre la décision. Qu’elles se rassurent, c’est toujours la pudeur de l’enfant qui décide un jour que la salle de bains doit devenir privative. On consacre les premières années de sa vie au bain. Il faudrait envisager la douche pour les dernières. L’entrée et la sortie de la baignoire est souvent lieu de chute graves lorsque les os sont devenus fragiles à cause de l’ostéoporose. La décision de transformer sa baignoire en une grande douche où l’on peut se tenir grâce à des barres et s’assoire sur un tabouret est une décision souvent trop tardive des couples âgés.
Bain ou douche peut importe d’ailleurs, l’essentiel vous dira le médecin est de se laver tous les jours ce que ne font pas 1 français sur 3. L’occasion de tordre le cou à une rumeur qui prétend que les éléments protecteurs naturels secrétés par notre peau doivent être respectés. Sachez que la crasse et la macération sont un danger, en plus de l’odeur, beaucoup plus certains que l’utilisation de savons qui toutefois doivent être le moins sophistiqués possible : le savon de Marseille est, par exemple, un excellent choix.
En résumé, on pourrait dire bain le soir, douche le matin.
La fiction, le nez diagnostic
Certains chercheurs réfléchissent à un nez artificiel qui permettrait d’ identifier les bactéries responsables d’une infection. Et son grand intérêt est de le faire beaucoup plus rapidement que ne le font les examens biologiques classiques : quand il faut 48 heures en laboratoire , il faut 24 h à un nez artificiel pour mettre un nom sur une bactérie et donc donner l’antibiotique adéquat.
Cela marche à l’odeur ! En fait ce nez est constitué de différents capteurs, qui se colorent quand ils sont mis au contact de molécules odorantes. L’expérience a été réalisée avec du sang de malades infecté par des bactéries. Chaque type de bactérie en dégageant sa propre odeur, colore les capteurs, et la couleur identifie la bactérie. C’est encore à l’essai mais la piste est intéressante !