Quel est le point commun entre la noix, le saumon, le maquereau et l’huile de soja ? Ils contiennent tous des oméga-3. Un nutriment nécessaire à apporter au corps humain, car celui-ci ne peut pas le produire.
Mesurer le taux d’oméga-3 dans le corps peut aussi donner des renseignements sur la santé des personnes. Car les oméga-3 que l’on ingère permettent de synthétiser d’autres molécules notamment les acides eïcosapentaénoïque (EPA) et docosahexaénoïque (DHA).
Des chercheurs américains qui travaillent sur la cohorte Framingham Heart Study démontrent dans une étude l’intérêt d’utiliser le taux d’oméga-3 dans les globules rouges comme indice pour évaluer la santé des personnes âgées. Il serait plus efficace que le taux de cholestérol. Les résultats ont été publié dans le Journal of Clinical Lipidology.
Un risque de décès réduit de 33%
Pour mener cette étude, les chercheurs ont analysé le devenir de 2500 participants, aucun d’entre eux n’était atteint d’une maladie cardiovasculaire initialement. Au bout d'une moyenne de 7,3 ans, les personnes âgées en moyenne de 66 ans avec un taux d’oméga-3 élevé ont 33% de risques en moins de décéder.
Un taux d’oméga-3 élevé est aussi synonyme, d’après ces résultats, d'une réduction des risques d’évènements cardio-vasculaires, des accidents coronariens ou des AVC. Les résultats obtenus grâce à l'index d’oméga-3 sont meilleurs que ceux obtenus avec les tests mesurant les différentes fractions du cholestérol dans le sang.
Pour les chercheur, il va falloir réaliser de nouvelles études pour déterminer s’il est nécessaire d’inclure désormais des index d’oméga-3 en complément des tests du glucose et du cholestérol déjà existants pour évaluer la santé des personnes âgées.