Collecte de dons, opérations de sensibilisation et d’information, du 19 au 25 mars, la Ligue contre la cancer organise une semaine nationale contre le cancer partout en France. Cette maladie reste la première cause de mortalité en France aujourd’hui.
Une étude de l’European Society for Medical Oncology annonce une baisse du taux de mortalité de ce type de cancer en Europe pour 2018. Un taux qui pourrait encore diminuer grâce au dépistage.
Une baisse de 7% du taux de mortalité
En 2018, le taux de mortalité du cancer du colon devrait être en baisse de 7% par rapport à 2012. Durant cette année, 392 300 cas de cancer environ devraient être évités, en comparaison aux années 1980 où ce cancer sévissait énormément.
Pour les chercheurs, c’est une « success story » dans l’histoire de la médecine oncologique. Depuis 1970, le taux de mortalité de ce cancer diminue chez les femmes, chez les hommes, il a commencé à baisser en 1993. Parmi les facteurs qui expliquent cette diminution, il y a la prise de contraceptifs oraux pour les femmes et l’usage de l’aspirine.
La nécessité du dépistage
Aussi, l’amélioration de l’accès au dépistage a permis de faire baisser le nombre de morts du cancer du colon. S’il est dépisté tôt, le cancer colorectal peut être guéri dans 90% des cas. Or selon Santé Publique France, le taux de participation au dépistage était seulement de 31% entre 2012 et 2013. Ce qui signifie que près de 70% des personnes n’ont pas subi les examens nécessaires. Ce dépistage est recommandé pour les personnes de 50 à 74 ans, tous les deux ans, sauf dans les cas d’antécédents familiaux.
En France, on estime qu’il y a chaque année 42 000 cas de cancers colorectaux. C’est le cancer qui tue le plus après le cancer du poumon.