En posant une prothèse totale de la hanche, les médecins remplacent une hanche malade par une articulation artificielle. Ce type de chirurgie est souvent appliqué sur des patients d’un certain âge, qui ont des problèmes d’articulations.
Selon une étude, publiée dans la revue The Journal of Bone & Joint Surgery, il y a plus de complications chez les patients ayant moins de 65 ans.
La prothèse se détériore plus vite
Lorsque l’on pose une prothèse, il est possible que celle-ci se détériore avec le temps. Celui-ci peut être plus ou moins long. Les chercheurs du Cedars-Sinai Médical Center, à Los Angeles (Etats-Unis), qui ont mené l’étude, ont constaté une augmentation du taux de chirurgie de révision chez les patients âgés entre 45 et 64 ans, entre 2007 et 2013. La chirurgie de révision consiste à changer une ou plusieurs pièces de la prothèse.
Or, dans les autres groupes d’âge, le taux de chirurgie de révision a baissé sur la même période. Selon les conclusions de l’étude, ces opérations sont majoritairement dues à des problèmes mécaniques. Pas à des complications graves.
Une chirurgie plus sûre
De plus, les chercheurs ont constaté que les complications liées à la chirurgie de révision elle-même avaient diminué. Ainsi, il y a moins de complications graves, comme des problèmes liés aux caillots sanguins, des infarctus du myocarde, des pneumonies ou encore des infections des voies urinaires. Le taux de mortalité a lui aussi chuté.
Il est clair que plus on est jeune, plus on va se servir de sa prothèse... et plus on va l'user. Selon les auteurs de l’étude, l’objectif, maintenant, est d’adapter les prothèses à ces patients plus jeunes. Cela passe par l’élaboration de prothèses de la hanche plus durables et probablement mieux adaptées.