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Sexualité

Le vélo est bon pour la sexualité féminine, mais aussi masculine

Faire du vélo serait bénéfique pour l’épanouissement sexuel des femmes selon une nouvelle étude réalisée sur plusieurs milliers de femmes dans 5 pays. Mais contrairement à ce qui est écrit partout, c'est bon également pour les hommes.

Le vélo est bon pour la sexualité féminine, mais aussi masculine Rohappy/istock


  • Publié le 26.03.2018 à 13h12
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  • Mise à jour le 27.03.2018 à 15h05
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Pédaler n’est peut-être pas la plus glamour des solutions pour pratiquer l’exercice physique mais cela reste le moyen de référence, des médecins, avec la marche…Et contrairement à ce que l’on a pu lire ou entendre, le vélo n’altère absolument pas la sexualité des pratiquants.

Selon une nouvelle étude américaine, la pratique de la bicyclette peut provoquer quelques ennuis chez les femmes (infections urinaires, engourdissement de la vulve, voire douleurs du périnée), mais contrairement à ce qui pouvait être écris, ici ou là, le vélo ne perturbe pas la sexualité des femmes. Au contraire, même, chez les athlètes de haut niveau, les femmes auraient un meilleur épanouissement sexuel.

Ce sont les résultats d’une étude menée dans 5 pays et publiée dans The Journal of Sexual Medicine.

Une bonne pratique sportive

Le vélo est l’exercice physique de référence pour le corps, puisqu’il s’effectue en apesanteur, donc ne surcharge pas les articulations. C’est en plus, d’un point de vue sollicitation douce et régulière du cœur, le sport que l’on peut recommander sans arrière pensée. Avec la marche et la natation.

Faire du vélo, en dehors des « bobos » Parisien qui veulent en faire leur arme anti-embouteillage de référence, a plutôt une image ringarde, traduite par les accusation récurrentes sur ses effet, sur l’inconfort et sur la sexualité. C’est vrai que la selle appuie sur la région phare des organes sexuels : le périnée.

Le vélo chez les femmes

Il existe des protections en gel, qui se mettent sur la selle et qui sont très efficace. L’important d’ailleurs n’est pas la selle, mais le positionnement du guidon. En effet, lorsque les mains se retrouvent plus basses que le niveau de la selle, la pression s'accroît nettement sur le périnée et on observe ensuite une diminution de la sensibilité des organes génitaux.  Donc bien régler la hauteur du guidon, c'est-à-dire pas plus bas que la hauteur de la selle.

Une étude Américaine a insinué, il y a quelques années, qu’une pratique intensive du vélo, en particulier en salle, pouvait entraîner une compression trop importante du périnée et provoquer ainsi des troubles sexuels. Il s’agissait en fait d’une étude pour faire la promotion du « vélo elliptique », de plus en plus populaire et qu’il fallait vendre. Le vélo elliptique, c’est ce vélo, très mode, en fait un appareil de musculation, qui simule la marche tandis que l'on se tient à deux poignées qui bougent d'avant en arrière. Et là, miracle, grâce à lui, la sexualité des femmes de l’étude s’est considérablement améliorée…

Qu’est ce qu’il faut retenir de cela ? D’abord que c’est un problème de selle qui n’est pas difficile à comprendre : si on règle mal sa selle, il est bien évident que la zone qui va être meurtrie ne sera pas spécialement prête aux jeux de l’amour qui vont s’y dérouler.

Le vélo chez les hommes

On reste dans les études Américaines et chez les hommes. En 1998 – ce n’est pas récent - les autorités de santé américaines furent alertées de l'effet des selles sur l'érection, suite aux plaintes répétées des policiers à vélo. Pas moins de 15 agents sur 23 rapportaient des problèmes d'érection, de douleur à l'aine ou d'insensibilité génitale. Là encore on a fini par savoir que cette étude était plutôt destinée à promouvoir la motorisation électrique de policiers fatigués de pédaler.

Les études les plus récentes viennent de tuer ces fausses rumeurs et on peut affirmer que les coureurs cycliste professionnels, n’ont pas plus ou moins de troubles de leur sexualité que les autres athlètes.

En revanche, on peut révéler une de ces vérités médicales que l’on peut dévoile rarement, mais qui a fait la légende des coureurs du Tour de France... La pratique du vélo de compétition et les heures de selles, ralentissent le retour veineux de cette région que les anatomistes d’un autre siècle ont appelé le plexus honteux. Le ralentissement à un effet notable sur la longueur de l’organe concerné.

Ce qui explique pourquoi, les coureurs du Tour de France étaient si populaires les soirs d’étape… Ce serait probablement toujours le cas si l'on était pas à une époque où les portables espionnent le moindre fait et geste de nos champions !

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