En France, 14 millions de personnes souffrent d’hypertension artérielle. La pression du sang augmente de façon anormale sur la paroi des artères, même au repos. On parle d’hypertension artérielle lorsque le patient a une élévation de la pression artérielle systolique à 140 mmHg ou plus, et une élévation de la pression artérielle diastolique à 90 mmHg ou plus.
Des chercheurs du Massachusetts, aux Etats-Unis, qui participent au projet Framingham Heart Study, ont cherché à établir un seuil de pression artérielle au repos qui annonce une hypertension future. Résultat: une pression artérielle systolique supérieure à 120 mmHg au repos est un signe avant-coureur d’hypertension. Et ce, quel que soit l’âge.
Les conclusions de l’étude sont publiés dans la revue JAMA Cardiology.
Au dessus du seuil, la pression artérielle s’emballe
1252 participants, de tous les âges, ont participé à cette étude. Chaque volontaire a effectué jusqu’à 28 examens de sa pression artérielle au repos, entre 1948 et 2005. Les chercheurs ont ensuite classé les individus selon leur âge à l’apparition de l’hypertension artérielle.
Constat: quand la tension artérielle systolique dépasse en moyenne les 120 mmHg au repos, elle commence à augmenter plus rapidement. Jusqu’à atteindre le seuil de l’hypertension artérielle.
Retarder l’élévation de la pression
Ces résultats suggèrent qu’il pourrait être possible de retarder l’élévation de la pression artérielle. Cela pour éviter, ou retarder l’apparition d’hypertension artérielle.
Une chance alors d’éviter des troubles cardiovasculaires causés par l’hypertension artérielle, comme les infarctus du myocarde ou les attaques cérébrales.
Aussi, l’hypertension artérielle favoriserait la maladie d’Alzheimer.