Notre cœur est composé de deux oreillettes et de deux ventricules, qui battent de façon très précise et surtout harmonieuse. Dans la fibrillation auriculaire, ce sont les oreillettes qui se mettent à travailler de façon anarchique.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce trouble peut durer longtemps, sans que l’on n’éprouve rien. Les plus chanceux ressentent des palpitations. Les autres, aucun symptôme qui puisse alerter. :
Et c’est dommage puisque cette fibrillation est le témoin de risque d’une maladie cardiaque plus grave, en particulier l’attaque de paralysie.
Le diagnostic, le plus tôt possible.
Faire le diagnostic n’est pas très compliqué, à la seule condition que votre médecin pose au moins son stéthoscope sur votre poitrine, pour écouter votre cœur. Ce qui devait être fait systématiquement, au moins une fois par an, au delà de soixante cinq ans, age auquel apparaît souvent ce trouble.
Médicaments et ou intervention
On essaie d’abord les médicaments.
Ils sont nombreux et plutôt efficaces. Ensuite les cardiologues ont mis au point des techniques pour atteindre la zone du cœur responsable de cette anarchie des battements. Grâce à une sonde, - c’est une découverte déjà ancienne de médecins Français - en remontant à partir d’une artère du bras ou de la jambe, on « brûle » avec des radiofréquence la petite zone incriminée.
On obtient même de meilleurs résultats, avec le froid, en allant déposer un micro glaçon, sur la zone cible.
Encore plus fort ! Le GPS au service du cœur ! Grâce à de très gros aimants, comme on le ferait en effet avec un GPS, on suit la progression des sondes à l’intérieur du corps, sans avoir recours à la radiographie, donc de façon très écologique pour notre santé.
L’espérance de vie augmente, le nombre de maladie aussi, mais la recherche, dans ce cas précis de la fibrillation auriculaire, a toujours un coup d’avance.