C’est une conséquence inattendue du film 120 battements par minute, l’un des plus gros succès cinématographiques de l’année dernière et récemment primé de six Césars, dont celui du meilleur film. Samedi 31 mars, l’équipe dirigeante d’Act-Up Paris, l’association de lutte contre le sida au coeur du long-métrage, a démissionné.
???? Suite à l’assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue ce samedi 31 mars, une nouvelle équipe vient d’être élue au conseil d’administration d’@actupparis pic.twitter.com/DGqkMMPVUY
— Act Up-Paris (@actupparis) 31 mars 2018
Dans un communiqué, l’équipe sortante explique qu’après une période difficile, où l’association avait même été placée en redressement judiciaire (en 2014), la sortie du film a provoqué une vague d’arrivées. Avec, parmi eux, "de jeunes militants déjà politisés et expérimentés dans d’autres luttes, notamment antiracistes". Les deux anciens coprésidents, Rémy Hamai et Mikaël Zenouda ainsi que l’ancien vice-président Xavier Coeur-Jolly affirment que ceux-ci "détournent et exploitent l’outil d’Act-Up, en se servant de son historique, pour mettre en avant d’autres luttes".
Une nouvelle équipe
L’ancienne équipe, "écoeurée au point de démissionner" a été remplacée au terme d’une assemblée générale par une nouvelle. Certaines personnes nouvellement élues seraient au sein de l’association depuis quelques semaines. Les deux nouveaux vice-présidents sont Fabrice Clouzeau et Marc-Antoine Bartoli.