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Le danger des soins anti-puces, une application pour surveiller Parkinson et un test sanguin contre Alzheimer : l'info du jour

Par Anaïs Col

Les traitements anti-puces des animaux de compagnie sont dangereux pour les enfants, une application surveille les symptômes de la maladie de Parkinson et un test sanguin peut suffire à diagnostiquer la maladie d'Alzheimer. Voici les trois principales infos du jour. 

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Les traitements anti-puces des animaux de compagnie sont dangereux pour le développement cérébral des enfants

Qu’ils soient appliqués via un collier, un spray ou une pipette, les traitement anti-puces utilisés sur nos animaux de compagnie sont toxiques pour le développement cérébral des enfants. Notamment parce que ces produits contiennent de la tétraméthrine et du fipronil, en partie à l’origine de troubles cognitifs, de cancers et de la maladie d’Alzheimer. La tétraméthrine est un insecticide neurotoxique de la famille des pyréthrinoïdes. Les pyréthrinoïdes ont été associés par des chercheurs de l’INSERM à une "baisse significative" des performances cognitives des enfants de 6 ans, "en particulier de la compréhension verbale et de la mémoire de travail". Pour en savoir plus, cliquez ici.

Parkinson : une application pour surveiller les symptômes à domicile et ajuster le traitement

Dans une nouvelle étude publiée dans la revue JAMA Neurology, des chercheurs de la Whiting School of Engineering, de l'University of Rochester Medical Center et de l'Aston University au Royaume-Uni affirment que les patients atteints de la maladie de Parkinson pourraient utiliser l’application smartphone "HopkinsPD" pour surveiller leurs symptômes à domicile et partager ces données, afin d'aider les médecins à peaufiner leur traitement. Découvrez notre article sur le sujet.

Alzheimer : un nouveau test sanguin pour le diagnostic précoce

Incurable, la maladie d’Alzheimer peut cependant être ralentie si elle est diagnostiquée tôt. Ce qui n'est malheureusement pas le cas puisqu'elle est généralement diagnostiquée trop tardivement, à l’apparition des premiers symptômes cliniques. Des chercheurs ont élaboré un nouveau biomarqueur sanguin qui pourrait permettre de détecter des protéines anormales qui existent à un stade précoce de la maladie d’Alzheimer. Leurs résultats sont publiés dans la revue EMBO le 6 avril 2018. Pour en savoir plus, cliquez ici.