L’hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, très prisé des stars, est au cœur d’une affaire bien moins reluisante. Un infirmier de 49 ans a été mis en examen et écroué pour le viol d’une patiente. Les faits remontent au mois de février dernier, selon Le Parisien.
La jeune femme, âgée de 32 ans, est admise à l’hôpital au début du mois de février pour des problèmes de santé importants, notamment pour de l’épilepsie. Un soir, l’infirmier en question lui apporte ses médicaments. Puis elle s’endort. Ensuite, tout est flou.
"Désolé ma belle"
La patiente a l’impression de sentir les mains de l’infirmier sur son corps. Mais, complètement assommée par le traitement, elle ne réagit pas. Le lendemain, elle ressent des douleurs, notamment au bas-ventre. Elle commence à douter mais croit d’abord à une hallucination. Elle découvre ensuite un texto reçu sur son téléphone portable: "Désolé ma belle". L’expéditeur du message n’est pas enregistré dans son répertoire.
La jeune femme demande alors à un médecin si son traitement peut provoquer des hallucinations. Le praticien est catégorique: c’est impossible. Les médicaments qu’elle a pris ressemblent donc fortement à de la drogue, destinée à l’endormir. Elle décide de porter plainte.
L’infirmier déjà condamné pour agression sexuelle
Les enquêteurs remontent très facilement vers l’infirmier de 49 ans avec le message reçu sur le téléphone de la patiente. Son nom est répertorié dans le Fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais). Il a été condamné pour agression sexuelle il y a sept ans sur personne vulnérable. Le suspect, mis en examen et écroué, nie le viol. La direction de l’hôpital l’a mis à pied.
Drogue du violeur ?
On ne sait pas quelle substance la patiente a ingérée. Ce que l’on sait, c’est que le GHB, la kétamine ou encore le Zolpidem, un puissant hypnotique, sont des drogues encore très prisées des violeurs, surtout en soirée. Ces substances assomment les victimes et les rendent vulnérables.
Face à ce fléau, certains imaginent des moyens de détecter la présence de ces drogues, notamment dans les verres. Un vernis à ongles par exemple, change de couleur au contact de GHB, d’ecstasy ou encore de kétamine. Des lycéennes américaines, à Miami, ont aussi imaginé une paille qui, elle aussi, change de couleur au contact de ces drogues. En France, une femme est violée toutes les sept minutes.