La maladie d'Alzheimer et les démences en général, affectent non seulement la vie du malade, mais aussi celle de son entourage. Il s'agit pour les aidants de s'adapter aux demandes qui évoluent avec la maladie tout en évitant l'épuisement.
S'informer pour mieux comprendre la maladie
L'évolution de la maladie affecte progressivement la mémoire, le langage, la reconnaissance, les gestes, ou les capacités de décision. Mieux comprendre et connaître la maladie en se renseignant auprès du médecin traitant, du neurologue, ou d'associations de malades, permet aux aidants et à l'entourage, de s'adapter à l'état physique et psychologique du malade.
Ce soutien permet d'exprimer ses craintes, ses difficultés, et de bénéficier d'une aide psychologique ou matérielle si nécessaire.
Poser les limites et respecter ses forces
Poser ses propres limites aide à se protéger du surmenage et de l'épuisement. Il s’agit par exemple d'accepter de déléguer à d'autres aidants ou professionnels de santé, faire la différence entre le soin et les sentiments affectifs pour le malade, accepter de ne pas pouvoir tout contrôler, ne pas attendre d'être à bout de force pour passer la main et ne pas se laisser commander ou dépasser par le malade.
Prendre soin de soi pour mieux prendre soin de l'autre
Oublier de prendre soin de soi et de son propre plaisir peut être une source d'épuisement à long terme qui ne permet plus de prendre les bonnes décisions pour soi et pour le malade. Conserver une vie relationnelle avec la famille, et les amis permet de rester en contact avec les autres, se changer les idées, et penser à soi sans culpabiliser.